Bon Jovi a présenté en janvier le clip du titre Story Of Love, extrait du dernier album du groupe tout simplement appelé Bon Jovi 2020 (Island Records).
Le clip est à l’image de son titre : sobre. Il célèbre la vie, l’amour des parents pour leurs enfants. Il présente un texte bienveillant sur l’accompagnement des parents à travers les conflits, les contradictions, les divergences et l’amour profond persistant malgré tout :
They can offer advice that you don’t want to hear
Words that cut like a knife
Sur ce titre, Jon Bon Jovi a une voix que l’on ressent fatiguée. Il nous livre un format que l’on retrouve régulièrement sur ses titres et qu’on apprécie tant : un duo voix + guitare.
Quatre ans après This House is Not For Sale, Bon Jovi nous livre ce dernier opus Bon Jovi 2020. Tous les derniers albums de Bon Jovi se sont révélés être de vraies bombes. (Subjective moi ? )
J'ai attendu avec impatience cet album et il faut l'avouer à la première écoute j’ai été déçue.
Le 1er titre de l'album Limitless promet pourtant du rêve : “Wake up everybody wake up. /Here we go, it’s just another day. “
Une intro qui n’est pas sans rappeler celle de We Don’t Run (Burning Bridges - 2015).
Malgré ces premières phrases prometteuses, le titre a du mal à convaincre et il faut l’avouer l'album a bien du mal à décoller et à nous faire vibrer.
On est bien loin des textes finement écrits tels que Fingerprints, We Don't Run (Burning Bridges - 2015), Damned (These Days - 1995) pour ne citer que ces quelques titres.
Sur ce dernier album, les textes sont moins travaillés, rien de vraiment profond ou voire d’innovant : “It's what you want, it's all we need/ Love is a beautiful drug”.
Bon Jovi 2020 ce n'est pas un album qui va faire bouger nos corps. Non. En revanche, il va réveiller nos esprits. 2020, c'est sur cette année et les événements que les USA ont traversés que Bon Jovi a voulu écrire, chanter.
Lower Flag fait référence aux multiples fusillades auxquelles les États-Unis ont dû faire face (Dayton, El Paso, Las Vegas, Sandy Hook Elementary et le tristement célèbre Columbine).
On y retrouve à nouveau le fameux duo : voix + guitare. Le ton est grave. Le titre est bouleversant son message aussi :
“Maybe we start to die on the day that we’re born
But we deserve to live life in between. “
Brother in Arms relate l’histoire des vétérans. American Reckoning décrit le calvaire vécu par George Floyd : “I can’t breathe, God damn those eight long minutes” et les émeutes qui ont suivi : “America's on fire”.
À travers cet album, on retrouve Jon Bon Jovi, altruiste, qui nous offre sa vision critique du monde tel qu'il est en 2020.
À la première écoute j’ai été déçue mais plus je creuse, plus j’écoute et plus cet album m’émeut.
J’attends à nouveau avec impatience le futur album de Bon Jovi. Parce que quoi qu’il arrive je suis et je resterai fan.
Sam
pour BGP MUSIC LIVE
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