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NECROMANCERS - confidences

Photo du rédacteur: BGP Music LiveBGP Music Live

Dernière mise à jour : 15 avr. 2020



Bonjour à vous les NECROMANCERS, bienvenu à toi Tom (Guitariste/Chanteur)

Tout d’abord faisons les présentations... parlez nous un peu de vous ! Quand et comment est née la formation ?

La formation est née en 2015, autour d’une pinte dans un pub. Quelques jours plus

tard on a commencé à s’y mettre sérieusement et à composer nos premier bouts

de morceaux. C’était une envie commune, au bon moment, au bon endroit.


Qui sont les membres du groupe?

Le groupe est composé de Benjamin à la batterie, Simon à la basse, Robin à la

guitare lead et moi-même (Tom) au chant et à la guitare rythmique.


Qui écrit, Compose?

Il n’y a pas de règle établie en ce qui concerne la composition dans le groupe.

Certains morceaux sont un véritable assemblage d’idées de chacun, d’autres sont

arrivés quasiment terminés par une seule personne. Ils sont tous différents de ce

côté là. En ce qui concerne les textes et le chant, c’est moi qui écrit et compose

toutes les parties vocales.


D’où vient le nom "THE NECROMANCERS »?

Quand l’idée de monter le groupe a surgit, la volonté principale c’était d’ancrer le

groupe dans une esthétique fantastique et occulte. Le fait d’utiliser le terme

« nécromanciens » nous plaisait : les sorciers qui réveillent et manipulent les morts.

Ça collait parfaitement et ça se retient plutôt bien.


Vous êtes un groupe de potes à la base? Où vous êtes vous rencontrés?

Oui, c’est d’abord un groupe de potes. Robin et moi, on se connaissait depuis

plusieurs années déjà et on avait déjà pas mal fait de musique ensemble, les

études de chacun ont provoqué notre rencontre tous les quatre.


Quelles sont vos influences? Inspirations ? Vos références?

Nos influences sont très diverses et même si on a évidemment des gros classiques

communs dans le Rock et le Metal, on écoute tous énormément de choses. Nos

inspirations peuvent aller de la Pop au Black Metal en passant par le Rock Prog, Le

Heavy ou le Doom. C’est un mix de tout ça qui donne notre musique au final. On

n’a jamais voulu « s’enfermer » dans un style en particulier, c’est d’ailleurs pour ça

qu’on utilise principalement le terme « Heavy Occult Rock », ça donne quelques

indications sur le genre de riffs et la thématique mais ça reste suffisamment vague

pour ne pas nous enfermer dans une case. Ça serait affreux pour nous.

Est-ce toujours le même line up depuis vos débuts?

Entre 2015 et 2017 le groupe a connu deux autres bassistes. Simon est arrivé

quelques mois avant l’enregistrement du premier album et depuis, rien n’a bougé.


Vous comptabilisez deux albums à ce jour, sous le même label RIPPLE Music.

Le premier SERVANTS OF THE SALEM GIRL en 2017, pour moi très

percutant, qui frappe fort ! Et le second OF BLOOD AND WINE en 2018,

résolument plus envoûtant, plus dark, je suis fan des deux opus, mais avec

un coup de coeur perso pour let petit dernier ! Comment s’est fait la

rencontre avec le label ? Est-ce vous qui avez frappé à leur porte?


Merci, ravi que les albums soient différents mais appréciables chacun pour des

raisons différentes, c’était très important pour nous de ne pas tomber dans la redite.

Pour ce qui est du label, on avait démarché quelques petits labels indépendants qui

nous plaisait tout en postant nos premières démos « homemade » sur YouTube.

Étonnement, elles ont fait un peu de bruit et plusieurs labels sont venus nous

proposer de publier le premier album. Ça s’est très bien passé avec Ripple Music

depuis les tous premiers mails qu’on a échangé avec eux. Ils nous ont toujours

laissé très libres à tous les niveaux et sont vraiment fans des groupes qu’ils signent

: c’est tout ce qu’on demandait à un label, donc c’était parfait jusqu’à présent.


Le visuel de chacun des albums est juste top et représentatif du son qui nous

est livré. A qui avez- vous fait appel pour les visuels des pochettes?

Encore une fois, ravi que les visuels fonctionnent aussi bien. On y apporte

beaucoup de soins et d’attention et ils sont pour nous une partie intégrante de notre

création en terme d’album depuis le tout début. Là encore, c’est une histoire de

potes : on travaille depuis le tout début avec Vaderetro qui sont deux très bons

amis du groupe et en sont finalement d’une certaine façon des membres à part

entière. Lors du processus de conception d’un album on travaille en général de

pair, la musique se compose en même temps que les premières ébauches arrivent.

On aime travailler ensemble autour de thématiques et d’ambiances, on discute

beaucoup et on se verrait difficilement ne pas faire appel à eux pour l’instant.


Un petit troisième album en préparation? Pouvez vous nous donner quelques infos?

C’est le plus gros de notre activité en ce moment, étant donné le contexte actuel.

On compose à distance, et ça avance plutôt bien ! Mais nous avons dût modifier

nos plans initiaux : on prévoyait une sortie du troisième album pour fin 2020, ce qui

n’est plus du tout envisageable aujourd’hui. Trop de choses sont encore incertaines

concernant le monde de la musique, on va devoir s’adapter à beaucoup de choses.

Donc, oui, on écrit un troisième album en ce moment-même, chaque jour un peu

plus, mais impossible d’en dire d’avantage pour l’instant.


Vous avez pas mal tourné en Europe, depuis vos débuts, avec une scène

au Hellfest en 2019. Le groupe a été très bien accueilli, de très bonnes

critiques, un public présent et conquis, on peut le dire … Comment avez vous

vécu cet accueil, votre ressenti ?

C’est vrai qu’après la sortie de « Servants of the Salem Girl » à l’été 2017, on a

vraiment pas mal tourné ! On doit approcher la centaine de dates avec le groupe,

plus ou moins, ce qui reste relativement pas mal pour une jeune formation, surtout

en ayant fait autant de pays différents en Europe. On a beaucoup apprit sur la

route. Par rapport au Hellfest, c’était vraiment assez fou et inattendu. On ne

s’attendait clairement pas à un tel accueil et surtout à autant de public si tôt dans la

journée. Ça nous a permit de nous rendre mieux compte de l’impact que le groupe

pouvait avoir (notamment en France, qui n’est clairement pas le pays où nous

avons le plus joué) et ça a aussi un peu « affirmé » notre place aux yeux de la

presse ou juste du milieu professionnel en général. On a vraiment eut l’impression

que ça nous offrait nos premières « lettres de noblesse » en quelque sorte, que le

groupe représentait maintenant quelque chose dans la scène actuelle. Et c’est

plutôt plaisant, ne nous le cachons pas. Ça reste un souvenir très fort.


Avez- vous de nouvelles dates prochainement? Une tournée de prévue en

2020? avec un passage par la Capitale ?

La sortie de l’album devrait être suivie d’une tournée européenne, oui. Avec très

certainement un passage par la capitale. On a toujours eut une très bonne relation

avec le public parisien et beaucoup de nos dates les plus mémorables ont eut lieu

là-bas donc c’est un peu immanquable pour nous. Maintenant, comme je le disais

plus haut, les choses sont tellement incertaines qu’on ne peut pas vraiment dire

quand cette tournée aura lieu. Mais on a hâte de remonter sur scène, évidemment.


Avec quel groupe aimeriez- vous partager une scène? LE groupe?

Question difficile. Il y’en a surement trop. Mais ouvrir pour des groupes légendaires

comme Black Sabbath, Mercyful Fate ou Iron Maiden, évidemment que ça fait

résonner nos rêves de gosse. Malheureusement, ça semble peu probable

actuellement, pas vrai ?


Vous êtes également pas mal suivis sur les réseaux sociaux,

Quelle relation, approche, avez- vous avec vos fans?

Dès le début du groupe, on a choisit de mettre beaucoup de distance entre le

groupe et le « public » sur les réseaux sociaux. Certains groupes savent très bien

gérer la proximité et entretiennent des liens très joviaux et forts avec leurs fans, ce

n’est pas vraiment notre cas. On préfère discuter autour d’une bière après les

concerts. C’est vrai qu’on a déjà pût nous reprocher ce côté très froid, mais c’est ce

qui nous semblait le plus en accord avec le groupe et nous-même. Ça ne veut pas

dire qu’on snobe ou boude notre public, loin de là.


Que peut-on vous souhaiter pour les jours, les mois à venir?

Que la situation globale s’arrange, j’imagine, que notre troisième album voit le jour

dans de bonnes conditions et qu’on reparte sur la route pour partager tout ça avec

vous. Je crois que c’est ce qu’on peut nous souhaiter de mieux en ce moment.

En attendant de pouvoir vous retrouver quelque part sur scène, pour notre

plus grand plaisir, et pourquoi pas avoir l'opportunité de vous rencontrer...


Merci à vous pour cet entretien.


Merci à vous !

BGP Music Live


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