Ce 27 janvier 2024 avait un goût très spécial. C’était le dernier show d’un groupe qui a marqué mon adolescence. Je pense que cela n’a échappé à personne mais le groupe de groupe de metalcore français Betraying The Martyrs split. C’est donc une saveur douce-amère à la bouche que je me rends au Trabendo. Trabendo qui est évidemment complet et même plus. Deux thèmes se détachent de cette soirée : le metalcore et les adieux.
Malheureusement, pour des raisons d’emploi du temps, je n’ai pas pu assister au set de Solitaris à 19h00, je n’en ai néanmoins entendu que du bien. Ce sera pour une prochaine, promis les gars !
Atlantis Chronicles
Atlantis Chronicles débarque sur les planche du Trabendo, la dernière fois pour le bassiste Simon qui quitte le navire.
Comme pot de départ, le groupe s’est mis en tête de donner un concert d’anthologie. Le public, réceptif, le fête en générant un mosh pit aussi grand que le Trabendo le permet.
Le guitariste alterne les riffs en tapping, sweep et arpèges. La technique occupe une place d’importance dans la direction musicale du groupe. Grâce à ça (entre autres), ils évitent l’écueil du metalcore cliché.
Setlist :
The Great Inscape
The Drowned and the Saved
A New Extinction
Thousands Carybdea
Upwelling, Pt 1
Full Fathom Five
We All Saw It Coming
As They Burn
As They Burn n’a aucunement l’intention de laisser le soufflé retombé. Cette fois, c’est le chanteur qui tire sa révérence mais, pour son dernier gig, il ne s’est pas économisé.
Leur musique diffère du set précédant : ils ont choisi la branche deathcore du mouvement. Brutal, sans fioriture et follement énergique, As They Burn enflamme un pit déjà bouillant.
Setlist :
Medicine 2.0
Unable to Connect
Philosophical Research Society
When Everything falls Apart
Frozen Vision
F.R.E.A.K.S
A New area for our Plagues
Sons of shiva
Betraying The Martyrs
Arrivent enfin les tauliers, pour le plus long set de leur carrière : une heure et demi de rétrospective. Des premiers albums aux derniers tubes, chacun y trouve son compte. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne font pas les choses à moitié : du beau monde est venu rendre hommage à l’un des piliers de la scène metal française.
Parmi eux, on peut bien évidemment citer Aaron Matts (ex Betraying The Martyrs, Ten56) mais aussi Luka Rozaka (Ten56). L’énergie est démentielle, la technique et le son évidemment impeccables mais ces éléments semblent un peu hors de propos.
Dans le public, le chaos règne : les pogos et les slams s’enchaînent. Personne ne veut renoncer à un dernier mosh pit sur Let It Go. J’avoue me prendre quelques coups en dommage collatéral.
L’émotion était présente sur scène comme dans la fosse. D’ailleurs, le premier frère d’armes à laisser couler une larme se fait lâchement dénoncer par Victor (claviers, chant clair).
Symboliquement, Victor décide de d’exploser sauvagement l’un de ses claviers à 30cm de ma tête - la pauvre machine n’a pas survécu.
Ce samedi 27 janvier 2024, Betraying The Martyrs fait une sortie triomphale.
Setlist :
Lost for words
Mirror
Where the world ends
Black hole
Swan song
Irae
The Veil
Unregistered
Parasite
Martyrs
Because of you
Man made disaster
Liberate me ex inferis
Life is precious
Eternal machine
The Great disillusion
Let it go
The Resilient
Une page s’est tournée. C’est assez étrange de voir disparaître une formation qui a bercé mon adolescence. Cependant, la scène metal française est aujourd’hui plus vivante que jamais, les (nombreuses) premières parties en témoignent : Le flambeau est passé et BGP Music Live est loin d’être au chômage technique.
Je vous dis à plus tard pour de prochains chroniques, interviews et live reports.
Ciao
Klo
pour BGP MUSIC LIVE
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